Né à Zouk Mikael en 1908,  il se  spécialisa en Droit à l’Université Saint-Joseph, et exerça son métier au cabinet de Joseph Al-Sawda.

Son amitié avec le poète Elias Abou Chabké traça le chemin politique de Boueiz où il fut considéré comme l’un des fondateurs du parti Bloc National Libanais (BNL). Il fut un temps où Boueiz et Abou Chabké fondèrent un mouvement théâtral au Vieux Souk.

En 1957, il fut élu député pour la première fois, puis réélu  en 1960, 1964 et 1968.

De point de vues politique et parlementaire Nouhad Boueiz était connu par opposition continuelle. Il accomplit un rôle important au parlement libanais, du fait qu’il fut nommé secrétaire du conseil parlementaire à deux reprises, et ce, en 1958 et 1959, de même, et il fut élu membre dans plusieurs commissions parlementaires, à l’instar  du comité de l’Administration et de la Justice, de la commission parlementaire des affaires étrangères et membre du conseil consultatif interparlementaire permanent. D’autant plus qu’il dirigea un certain nombre de délégations parlementaires lors de plusieurs conférences internationales. Boueiz croyait en la démocratie et choisit de rester à l’écart de tout genre de violence, tout en  gardant de bonnes relations avec le patriarcat maronite.

Défenseur éminent dans le domaine pénal Libanais, Français et Arabe, il obtint divers ordres de mérite français, américains, chinois et arabes, notamment celle du « Grand officier de la légion d’honneur ».